COMMENT CRÉER LA NOUVELLE SOCIÉTÉ COLLECTIVISTE DU XXIè SIÈCLE

J'énonce souvent dans mes chroniques que nous vivons dans une société quasi-individualiste (quasi pour garder un filet d'espoir pour qu'elle ne le soit pas totalement). En effet, nous sommes tellement happés par le modèle Capitaliste de notre société de consommation que cela nous a rendu de plus en plus individualiste jusqu'à oublier qu'on doit vivre collectivement, soit l'un des fameux corolaires du vivre ensemble. C'est pour cela que nous devons plancher sur l'idée de la création d'une "Nouvelle Société Collectiviste", alias la "No.So.Co" (pour les adeptes qui le voudront). Le fait d'engendrer un nouveau système socio-économique adapté aux paramètres de notre époque du XXIè siècle afin d'améliorer notre société consumériste, et qui sera sans doute révolutionnaire aussi bien dans la forme que dans le fond (est-ce ça aussi la Nouvelle Révolution Française tant attendue ?).

 

Pour concevoir cette nouvelle idéologie politique et économique qui serait clairement un néo-collectivisme du XXIè siècle, il nous faut rappeler que c'est parce qu'on est une communauté et qu'on doit vivre en collectivité que cette philosophie doit s'imposer naturellement. De plus, il nous faut redéfinir certaines notions conceptuelles et idéologiques propres, ou d'antan, en les réinventant pour qu'elles soient conformes à notre réalité actuelle. Il nous faut retravailler les bases de certaines pensées en les modulant autrement en fonction de nos besoins et de nos désirs évolutifs. Il nous faut reproduire intellectuellement ce qui a été produit dans le passé pour innover dans le présent et garantir notre futur.

 

L'ÉVOLUTION DU RÔLE DE L'ÉTAT : DE L'ÉTAT-PROVIDENCE À L'ÉTAT-GARANT

 

Pour commencer, il nous faut réaffirmer le rôle de l'État en rappelant que le propriétaire de cette personne morale, qui représente la nation France, est le Peuple, soit nous-même. Et que nous élisons des dirigeants et/ou des représentants comme nous formons des serviteurs et/ou des agents. De plus, on devrait naturellement, en tant que citoyen, être tous Étatisme, politiquement parlant. Car vouloir défendre l'État, c'est défendre nous-mêmes.

 

Ainsi, il nous faut faire évoluer l'expression d'État-Providence vers ce qu'on pourrait appeler l'État-Garant, où l'État serait le "Garant" d'office pour chaque citoyen. L'idée majeure est qu'on puisse tous vivre décemment et convenablement afin de faire disparaître totalement la misère matérielle (rappel : le pouce de la "Chiromancie Sociale"). Les problèmes de logements, d'alimentations et/ou de santé seront éradiqués du fait que ce sera l'une des premières priorités de l'État.

 

LA NAISSANCE DU COMMERCE "DIVISISTE" OU LA RÉINVENTION DU CAPITALISME

 

L'idéologie dominante est le Capitalisme. L'idéologie désespérante est le Libéralisme économique. L'idéologie intéressante était le Communisme et/ou le Socialisme.  Puis à la fin, on s'aperçoit que celles-ci ne fonctionnent plus très bien. Le monde a tellement évolué que ces idéologies du XIXè et du XXè siècles sont dépassées par nature. Si Karl Marx et son pote Friedrich Engels étaient encore vivant, ils seraient déjà entrain de rédiger un nouveau manifeste. C'est pour cela que nous devons créer un nouveau système économique, et écologique, dans lequel nous nous reconnaîtrons tous sans contester son efficacité.

 

En revanche, le Capitalisme ne peut être supprimé en soi, en raison que le commerce a toujours permis à structurer économiquement la société, et ce, depuis l'antique. Cela dit, rien n'empêche de moraliser le Capitalisme comme disent certains politiques courageux mais pas téméraires. En effet, il suffirait clairement de diviser le commerce en 2 parties :

- La première partie sera celle du développement du Capitalisme d'État, alias celui du Service Public, mais uniquement pour les biens et les services primaires, soit indispensables et nécessaires pour vivre raisonnablement en société. Quitte à faire par exemple une Nationalisation "express" de certains productions agricoles.

- La deuxième partie sera celle de la régulation du Capitalisme Civil, alias celui des citoyens-entrepreneurs, centré uniquement sur des biens et des services secondaires, soit typiquement dans l'esprit libéral du libre-choix. Car ils ne résultent pas d'une nécessité absolue, mais d'un confort et/ou d'une qualité dite "supérieure" suffisamment dispensables.

 

Voilà ! Et c'est ainsi que naîtra le principe fondateur du "Commerce Divisiste".

 

Pour finir, je ne sais pas si le concept de la "Nouvelle Société Collectiviste", alias la "No.So.Co", sera partagé par tous, mais j'ai une certitude, c'est qu'il est tellement idéaliste et utopique qu'il ne verra le jour que seulement quand tout le monde sera d'accord avec celui-ci. De toute façon, cette chronique ne présente qu'une ébauche d'un essai philosophique et socio-économique à retravailler collectivement, car elle ne peut pas être le résultat d'une individualité. Puis, je n'ai pas la prétention de tout faire moi-même. Je ne suis pas assez individualiste pour faire tout ça, tout seul dans mon coin ;-)

 

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